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La cÔte...

 

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Ouidah Grand Popo     pour m'écrire...

La côte du Bénin est un de ses atouts touristiques indiscutables. D'abord la route des pêches qui longe la côte entre Cotonou et Ouidah. J'y loue une paillote pour me protéger du soleil et y recevoir les amis, les visiteurs ou stagiaires... Tout le monde s'y sent bien et je goûte le mercredi après-midi plus calme. Il paraîtrait qu'on y atrouvé du pétrole, est-ce la fin? En attendant, quelques vues commentées de la fin de l'année 2007 (merci Cyril):

vendeuse sur la route des pêches salon de coiffure commerces je ne sais pas si je vais la laisser celle-là... partie de volley de plage palabres à l'ombre

vendeurs de colliers et de colliers rangement du matériel, grille de barbecue, fauteuils... ambiance musicale du dimanche trois nantais plages

re plage re colliers mon ami Abdulaye, malien vendeur d'objets retour de pêche retour de pêche

J'aime aussi Grand-Popo, tout près de la frontière togolaise, à 80 kilomètres de Cotonou. Plage longue, étirée, ville alanguie, quelques bâtisses coloniales... et de bons hôtels calmes... Régulièrement je m'y rends avec quelques amis. C'est l'hôtel Awalé plage qui a mes faveurs et sa boîte/bar Blue Night. Repos et détente assurés.

La route des Pêches idem Barque de pêche idem Remontée de filet Les bouches du Roy

Mais attention aux :  après 17 heures !!!!!!!!!!!!!!

Chaque année, la ville de Ouidah, qui conserve un aspect colonial de ville basse portugaise, est le lieu de la Fête du Vaudou.pour en savoir + Elle est à la croisée de deux routes : celle des pêches parallèle à la plage où quelques villages de pêcheurs subsistent encore et celle des esclaves qui mène du centre de Ouidah (où se trouvaient les trois forts anglais, portugais et français) à la côte distante de trois kilomètres. Cette route est marquée par une histoire douloureuse, celle de l'esclavage. On parle maintenant de crime contre l'humanité et a été instauré le 10 mai comme journée mondiale contre l'esclavage passé ou actuel. Je laisse ici un article de l'AFP sur une visite particulière :

Le fort portugais restauré Bâtiment du gouverneur La cour centrale Rue en face le fort portugais

OUIDAH (Bénin), Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva a suivi vendredi à Ouidah (40 km à l'ouest de Cotonou) la "route" empruntée par les esclaves au XVIII et XIXème siècles sur les côtes béninoises avant d'embarquer sur les bateaux négriers pour les Amériques.
Le président Lula s'est rendu en début d'après-midi sur la plage de Ouidah, où il s'est recueilli quelques instants à la "porte du non-retour".Monument érigé en 1992 pour commémorer l'esclavage, cette porte en béton, face à la mer, symbolise le seuil au-delà duquel les esclaves perdaient tout espoir de revenir sur le continent africain."Ceci représente une histoire commune, l'histoire de nos deux peuples", a sobrement commenté le chef de l'Etat brésilien, à l'endroit même où les esclaves embarquaient autrefois sur les bateaux négriers à destination des Amériques.

Détail de la Porte de Non Retour

Il a suivi la "route des esclaves", qui devaient alors, dans leurs dernières heures de liberté, suivre six étapes: "l'arbre aux enchères", où se discutait le prix des prisonniers, "l'arbre de l'oubli", dont chacun devait faire sept ou neuf fois le tour pour l'aider à oublier ses origines. L'esclave était ensuite enfermé dans la case zomayi, "là où la lumière n'entre pas", et passait près d'une fosse commune où étaient jetés les faibles et les mourants. Puis venait "l'arbre du retour", autour duquel les esclaves enchaînés marchaient trois fois, afin de conserver l'espoir de revenir un jour, même en esprit. Et enfin "la porte du non-retour", juste avant d'embarquer pour les Amériques.

Sculpture à la Porte de Non Retour Détail Cris... Sur la route des esclaves... Sur la route des esclaves...

"Nous sommes un peuple marqué par l'Afrique, le Brésil doit beaucoup au peuple africain. Ils ont été nombreux à avoir été arrachés à l'Afrique pour construire ce pays qu'est le Brésil", a également déclaré le président Lula.

"Jamais le Brésil ne tournera le dos à l'Afrique", a-t-il promis, assurant que son pays allait aider le continent africain à "sortir de la pauvreté". Détendu, habillé d'un simple tee-shirt blanc, le président brésilien a ensuite inauguré la demeure réhabilitée d'un ancien négrier brésilien, Chacha de Souza, de son vrai nom Francisco da Souza. Né à Bahia (Brésil) en 1754, celui-ci reçut le monopole de la traite des esclaves du roi béninois Guezo après l'avoir aidé à retrouver son trône. Puis il devint Cha Cha Ier, vice-roi d'Ouidah, en 1818 et l'un des principaux "exportateurs" d'esclaves vers les Amériques. Cha Cha Ier, dont l'écrivain anglais Bruce Chatwin raconte les aventures dans "Le Vice-Roi d'Ouidah" (adapté au cinéma par Werner Herzog sous le titre de "Cobra Verde"), a laissé une nombreuse et prospère descendance, des centaines de personnes que le président brésilien a rencontré ce vendredi. Il s'est notamment entretenu avec Juliao Feliciano de Souza, dit Cha Cha VIII, descendant direct de l'ancien négrier, et aujourd'hui chef coutumier et de collectivité.
Cha Cha VIII occupe toujours aujourd'hui la maison de son ancêtre, élégante bâtisse à trois étages construite dans le style brésilien, avec une façade sculptée de bas-reliefs, juste devant la "place aux enchères" où se négociait le prix des esclaves.


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