Petit florilège chronologique de mes actualités récentes : 

Dernières vacances avant la fin de l'année; il faut en profiter... Nous irons Mawusimè, Hector et moi, en compagnie de la famille Denmat dans le nord Bénin, précisément dans le parc de la Pendjari pour voir des animaux sauvages, puis dans le nord Togo pour voir les habitats Batammariba, les tatas sombas comme on les appelle au Bénin. La dernière lettre (derdéder) parle de ce périple mais on peut aussi lire une page sur les Batammariba... ►pour en savoir +

Me voilà avec deux Evelyne à la maison! Puisque 1) le second prénom de Mawusimè est Evelyne, 2) qu'Evelyne Morin est arrivée à Cotonou pour trois semaines de congé. Sa venue aura changé nos habitudes, horaires différents, nombreuses sorties du soir. Nous aurons découvert des bars congolais, mangé des poissons braisés chez les mamans camerounaises, bu de la bière, été en boîte de nuit africaine danser la rumba et la salsa, visité Faustin, l'ancien gardien des Charbonnages à Libreville, qui nous a montré toutes les photos qu'il avait de notre passage là-bas, ... Elles seront allées en bus à Abomey rencontrer en audience le dernier descendant des rois du Dahomey, à Ouidah voir le fort portugais... Après toute cette vie de débauche, il va falloir assurer la fin de l'année!

Régulièrement nous allons avec le groupe de boulistes à Grand Popo à l'hôtel Awalés : repos, plage, piscine, lecture, farniente total. C'est la coupure complète, le vidage de tête à 80 kilomètres de Cotonou.

Le mois de janvier correspond traditionnellement à la venue de stagiaires pour lesquelles on s'évertue à trouver des moments de détente variés : plages, visites, marchés, etc... Grâce au mari béninois d'une collègue, nous sommes allés passer un week-end au village de Houawé près d'Abomey. Accueil chaleureux, sortie de masques, chants, danses, initiation au Fa, marché d'Abomey, un dépaysement total qui mérite une page. ►pour en savoir +

Noël et Premier de l'An sont passés. Réveillon de Noël tout calme chez les amis et puis plage le lendemain avec quelques grillades et de bonnes baignades. Celui du 31décembre/1er janvier, improvisé au dernier moment fût très sympa, avec du bon vin. Ici il fait encore frais (fin de l'harmattan) la température monte doucement alors que la petite saison des pluies a cessé en décembre. Les premières mangues sont arrivées. Souvent le ciel est tout brumeux et les premières traces de poussière s'infiltrent sous les portes... Ludovic tousse. Julien Gracq est mort samedi 22 décembre, c'était un des plus grands écrivains français et mon préféré. Belles photos sur la route des pêches (voir page côte ►pour en savoir +).

Toussaint 2007 : mauvaise période, une collègue âgée de 30 ans vient de décéder suite à un terrible enchaînement : palu, blocage des reins, embolie pulmonaire... Atmosphère plombée chez nous et rentrée difficile. En plus, mais accessoire, je n'ai rien trouvé de mieux que de me recevoir, projetée à 170 mètres par un ami, une balle de golf dans la tempe, bilan : un belle étoile rasée avec 6 points de suture... J'ai vraiment cru qu'une noix de coco m'était tombée sur la tête...

Les vacances d'été en France se sont bien passées, Mawusimé a découvert ce qu'est la vie des yovos, la vitesse, les supermarchés, la course à la consommation, le cinéma...  Beaucoup de kilomètres en voiture : de Nantes à Lyon, puis Montpellier, puis la Rochelle, puis Nantes et la région (golfe du Morbihan, bords de Loire, embouchure...). Je ne dirai pas que ce fût toujours simple, mais bon, on a géré! De retour au Bénin tout est rentré dans l'ordre et les habitudes plus "cools" sont revenues, dont celle des massages. (août 2007)

Le 19 mai 2007, arrivée de Juliette pour un stage de 2 mois dans une entreprise de communication. On fera sans doute quelques balades. Et puis elle a fêté ses 20 ans au Bénin, moment remarquable s'il en est. Elle est venue avec un de ses copains et la paire fonctionne bien, mais ne participe pas trop aux tâches de la maison... Nous avons chanté lors d'une soirée musicale, quelques chansons connues. Un moment sympa dans un beau jardin, où on a même chanté en famille...

Et puis fin avril 2007, je projette une visite au Ghana... et bien non, car je n'ai pas reçu à temps la carte grise de ma nouvelle voiture (un mois et demi de délai...). A suivre, donc... Nous sommes allés chez Ludovic pour voir sa maison et planter quelques arbustes (cocotiers, avocat,...) dans le terrain qui était vide. La maison est construite mais il reste encore à faire.

Et puis Janvier arrive. Période de stages, de visites. Ne voilà-t-il pas que Gaby le magnifique, venu animer un stage de chant choral, revient 10 jours plus tard avec Isabelle et Jean-Mimi pour visiter ce beau pays. Immersion totale et immédiate, puisque, n'étant pas en vacances, ils ont pris tout seuls la voiture, et, avec de bonnes explications, ont parcouru la côte, puis le nord du Bénin, pour la visite du parc de la Pendjari... Bravo à eux

Nous voilà déjà à Noël 2006. Je pars avec Mawusimè au Togo voisin pour un périple vert : des collines, du calme, du repos... On fêtera Noël tout simplement, on ira visiter sa famille et retour par le Bénin.►pour en savoir +

En Avril 2006, j'ai ressenti un grand besoin de repos et de sortir du Bénin. Margot me proposa de la rejoindre au Sénégal, pour faire une traversée unique; remonter le fleuve Sénégal de Saint Louis du Sénégal, là où elle est née,  jusqu'à  Podor sur le "Bou el Mogdad". Parcours initiatique pour moi, passionné des fleuves mythiques et d'un en particulier, la Loire. ►pour en savoir +

Le 29 mars 2006  a eu lieu une éclipse totale du soleil à Dassa. Je m'y suis rendu ; après 2 heures 30 de route, je suis arrivé à temps pour profiter de ces moments magiques. Dès que possible je mets en ligne quelques photos...►pour en savoir +

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J'ai eu 50 ans... J'ai fêté cela; moral en dent de scie: bon moment avec les amis, des absents qui me manquent. Jamais content! Les Bodiguel étaient là à ce moment et ils ont su se débrouiller pour une approche originale et approfondie du Bénin: bravo à eux.

Les lieux que j'aime... Un lieu où je vais régulièrement me ressourcer, c'est au bord du lac Ahémé. Généralement, je cale ma journée de la façon suivante: une partie du week-end sur la côte, soit à Awalé Plage, soit à l'auberge de Grand-Popo, puis la nuit au bord du lac Ahémé, dans un des deux hôtels où l'on se sent loin de tout. Mon moment préféré, c'est le lever du jour sur le lac. ►pour en savoir +

Puis ce sont les Bordier qui sont venus à Noël et nous avons décidé d'aller dans le parc de la Pendjari. Moins loin de Cotonou, nous y avons vu davantage d'animaux que dans le W. J'ai aimé ces grandes espaces, la chaîne de l'Atakora, les cascades et le parc. A chaque visite des nouveautés, seule la voiture manifeste son mécontentement (crevaisons sur crevaisons avec les Bordier, puis culasse avec les Gicqueau en février 2006). Heureusement pour les Bodiguel, montés seuls dans la Pendjari, il n'y a eu aucun problème! ►pour en savoir +

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Parce qu'un stage a eu lieu dans l'établissement, en mars 2005, j'ai organisé une sortie en pirogue vers la cité lacustre de Ganvié et la lagune qui l'entoure, située au Nord de Cotonou.... Magnifique sortie dans des paysages de marais qui n'étaient pas sans me rappeler ceux de la Grande Brière décrit par René-Guy Cadou. Tout se fait sur l'eau et les femmes de la communauté y ont un rôle prépondérant...►pour en savoir +

Le parc du W dans le nord du Bénin. Lors de la visite des enfants, en Février 2005, nous avons visité le parc du W, dans les courbes du fleuve Niger et à cheval sur trois pays, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Aventure et dépaysement total...►pour en savoir +

Musiques, déception pour le moment, je n'ai trouvé que de la variétoche et j'attends quelques rencontres, comme Akendengué au Gabon... Il y a eu toutefois un fabuleux concert au CCF de Gilles Lionel Louéké, guitariste international. Je l'ai revu le lendemain soir au SO WHAT, club de jazz local au premier étage d'une maison aérée. Superbe soirée de jazz... Les jeudis soirs, il y a aussi un club, le Repaire de Bacchus, qui propose de la bonne musique, à condition de ne pas  se répandre dans la facilité... Et puis aussi Jean Adagbenon qui se produit au CCF... A suivre...

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Je vais aussi me promener sur la route des esclaves, en bord de mer et j'essaye de ressentir le lourd passé qui traîne dans ce chemin, aujourd'hui superbe puisqu'il longe la côte et la plage, mais qui a hanté de nombreuses vies d'esclaves vendus pour aller enrichir les riches exploitants des Amériques ou des îles, particulièrement pour l'exploitation de la canne à sucre. Je vous joins un texte important sur ce passé pas si lointain et ses conséquences modernes. Pour le moment voyons la plage, les paillotes à dix kilomètres de la maison et la baignade dans les vagues puissantes, bonheur des jeunes surfeurs. C'est un endroit où je vais régulièrement me reposer, faire le plein d'énergie et le vide dans ma tête... Voir aussi la page Côte.

Je vais aussi régulièrement au Centre Culturel Français qui propose des expositions, des films,... On commence avec une quinzaine de cinéma européen, la représentation de l'Union européenne aidant à la venue de 12 films de 12 pays : "Se souvenir des belles choses", "Lilya 4-ever", "Azzuro", "Juana la loca", "Bread and roses", Petite soeur", "Depuis qu'Otar est parti", "Va et vient", "Noi Albinoi", "Respiro", "Italian for beginners", "Good bye Lenin". Que de bons films que je n'avais pas vu sauf le dernier, et tout cela en entrée libre! Et puis j'ai vu aussi un spectacle de danse moderne"Ylando", puis danse encore avec Carmen Falinga Awa, version moderne et africaine de Carmen, comédie musicale avec 30 artistes,  intégrant une Carmen libérée, forte qui lutte contre les préjugés, la maladie et le sida et enfin jazz avec un excellent groupe allemand, le"Schunke band".

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J'ai visité  Le village d'Adjohoun et pris conscience des écarts de développement entre nord et sud. Une visite dans ce village au nord de Porto Novo, tout au bord du fleuve Ouémé qui m'a beaucoup impressionné... ►pour en savoir +

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Depuis deux jours, l’harmattan s’est installé et le ciel est jaune, flou, cotoneux (normal à Cotonou) ; la température a baissé et la poussière s’infiltre partout. Seigneur, mon ménage, dirait ma mère !!! En effet chaque année, entre les mois de décembre et d’avril, des nuages de poussière s’étendent au-dessus de la région d’Afrique centrale, Togo, Bénin, Nigéria, Cameroun, Tchad,…venant du semi-désert du Sahel jusqu’à la côte atlantique, portés par l’harmattan, vent chaud et sec qui souffle sur l’Afrique occidentale et le Sahara, chargé de sable qui ressemble à une brume qui envelopperait tout et qui gêne considérablement la visibilité. On ne voit pas à 100 mètres, les zemidjan roulent camouflés par des écharpes ou des masques, on pense alors aux villes asiatiques polluées, leurs cheveux deviennent gris en 30 secondes de course, un voile léger de silence emmitoufle les rues comme par un matin enneigé, enfin presque parce qu’ici la vie n’est pas silencieuse du tout. La température est descendue à 24°. Cela peut durer 3 jours comme un mois…

Fête du vaudou de Ouidah. C’est une journée nationale fériée (chaque 10 janvier) ce qui nous octroie un congé supplémentaire... Il y a toujours beaucoup de monde et après de longs, très longs discours, on peut assister à des danses traditionnelles accompagnées de rythmes frappés sur les djembés. Bien évidemment c’était le côté folklorique qui nous était présenté, l’essentiel se passe à la nuit, sans public. Public à qui l’on déconseille d’ailleurs de se promener dans la ville des esclaves pendant la nuit … Le rhum coule à flot et Saint James n’hésite pas à y tenir un stand bien visible !  Le hasard peut faire qu'on croise une sortie de "revenants" avec lesquels certains entrent en communication...  ►pour en savoir +     

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