
Comme vous le savez
donc, je suis
au Bénin
( ex-
Dahomey pour ceux qui ne s'en souviendraient plus... et sans relents
néo-colonialistes de ma part) et je vous propose d'en découvrir
dans cette page des lieux, des atmosphères, des impressions...

D'abord des impressions d'arrivée : après un vol
de 6 h 30, l'avion s'est posé sur l'aéroport de Cotonou. Une
carte
vous est-elle utile? L'ambiance me rappelle beaucoup Libreville, des rues
goudronnées mais ici davantage de pistes en sable, souvent chaotiques.
Après une nuit d'hôtel, me voilà
vite mené dans ce qui va devenir
pour quelques temps mon "nouveau chez moi". La maison a été repeinte
de blanc, grâce à l'ancien locataire, Stéphane, à qui j'ai d'ailleurs
racheté clims, voiture, et autres babioles... pour une somme pas
modeste...

En voici la rue et le
portail vert... Rue parfois inondée et recouverte de 30 cm d'eau pendant la
saison des pluies... Ici les maisons sont organisées en carrés numérotés
comme à Cuba ou ailleurs sous des régimes néo-marxistes et les rues qui les
bordent quand elles ne sont pas bitumées ou pavées s'appellent des
"vons". Ces "vons" ont la particularité, outre d'être
défoncées, d'être parfois bordées d'arbres, ce qui les rend ombragées et
agréables. L'appellation était, du temps de la période néo-stalinienne et
qui,explique le "e" à la fin de chaque adjectif, une
voie orientée nord sud car
la ville est construite en carré appelés "carrés"! et les vons sont pour la
plupart numérotées.

Rentrons à l'intérieur de la maison. Voilà ce qui attend le visiteur potentiel qui aurait
envie de boire un verre, à moins d'aller sur la terrasse donnant sur le jardin :
:

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de page
Ludovic est là qui
m'attend avec impatience Il mesure plus d'un mètre 92 et
est en tenue blanche, impeccable, comme sous certaines périodes
coloniales... Bref. Ici l'accueil est toujours chaleureux et sa cuisine est for-mi-da-ble.
Il
entretient aussi la maison. Je ne suis donc pas perdu! Je
fais les courses dans le quartier, lui s'occupe plutôt des fruits et des
légumes, du quotidien. Il faut savoir que je suis à une extrémité de la
ville, coté
aéroport, le soir j'entends bien les avions. Je longe la côte, appelée
la Marina, pour rejoindre le port puis juste après le
centre ville, enfin là où se trouvent les principaux commerces
(leader price, la pointe, les supermarchés du Pont, la librairie Sonaec, des magasins d'élecro-ménager et deux ou trois autres
petites supérettes). Ensuite il y a les ponts, menant vers Porto Novo
et rarement franchis par
les blancs, je ne sais pourquoi, sorte de frontière au-dessus du bras
joignant la lagune à la mer. Pourtant il y a des choses à voir de
l'autre côté, la vie ne s'arrête pas à un côté de pont!

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Pour ce qui est du
travail, je
vous renvoie sur le site professionnel.
Pour ce qui est des loisirs, il
y a la plage et la paillote à 20 minutes de la maison. J'y vais deux
fois par semaine: le mercredi après-midi où je suis seul sur des
kilomètres, et le dimanche où je vois plein (trop) de monde. Parents,
apéros, baignades, discussions et siestes... Mes enfants avaient bien
apprécié ce lieu magique.

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de page
Quelques
vues aussi de la ville pour compléter le premier tableau de ces lieux chargés d'histoire.
Les marchés sont incontournables et denses
: il y a foule à toute heure. Les travaux du centre ville, démarrés en
août 2007 créent des go-slow interminables. Une année de travaux avant
de pouvoir circuler correctement.


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de page
Quelques
curieux veulent d'autres vues, en voici donc pour satisfaire leur
curiosité
:

Une nouvelle voiture, j'ai acheté pour mieux me
promener. Tout le centre ville est en cours de réfection, travaux et
embouteillages, go slow... 4x4 nécessaire pour ne pas tout casser dans
les trous profonds.


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